Jeunes Santé mentale INSPQ & ISQ Date de publication: juillet 7, 2022 Disparités en santé mentale et ses déterminants chez les jeunes du secondaire au Québec selon la langue d’enseignement Découvrez les disparités en santé mentale chez les jeunes du secondaire au Québec selon la langue d’enseignement. En savoir plus sur ce sujet. Télécharger le document Documents INSPQ & ISQ Disparités en santé mentale et ses déterminants chez les jeunes du secondaire au Québec selon la langue d’enseignement INSPQ, avril 2022. Ce document porte sur une analyse comparative selon la langue d’enseignement de quelques indicateurs de santé mentale et de ses déterminants. Les données analysées proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2016-2017. Pour la plupart des indicateurs analysés, on ne retrouve pas d’écart entre les jeunes du secondaire dont la langue d’enseignement est l’anglais et ceux dont la langue d’enseignement est le français. Et pour les indicateurs pour lesquels on note un écart entre les deux groupes, cet écart est tantôt en défaveur des jeunes qui étudient en anglais, tantôt en défaveur des jeunes qui étudient en français. Ainsi, les jeunes du secondaire dont la langue d’enseignement est l’anglais sont proportionnellement plus nombreux que les jeunes du secondaire dont la langue d’enseignement est le français à déclarer : avoir reçu un diagnostic médical de dépression;avoir reçu un diagnostic médical de trouble alimentaire;ne pas se percevoir en bonne santé;dormir moins que la durée recommandée durant la semaine d’école;estimer le soutien social dont ils bénéficient dans leur environnement familial comme étant faible;avoir un sentiment d’efficacité personnelle globale faible;avoir été victimes d’intimidation à l’école ou sur le chemin de l’école durant l’année scolaire et de cyberintimidation;avoir été victimes d’agressions par des membres de gang à l’école ou sur le chemin de l’école durant l’année scolaire. Par contre les jeunes du secondaire dont la langue d’enseignement est l’anglais sont proportionnellement moins nombreux que les jeunes du secondaire dont la langue d’enseignement est le français à déclarer : avoir reçu un diagnostic médical lié au trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité;avoir consommé des médicaments pour se calmer ou aider à mieux se concentrer au cours des 2 dernières semaines;présenter une consommation excessive d’alcool (5 consommations ou plus) dans une même occasion au moins une fois au cours des 12 derniers mois;avoir déjà utilisé une cigarette électronique;estimer le soutien social dont ils bénéficient dans leur environnement communautaire comme étant faible;avoir infligé au moins une fois de la violence à leur partenaire dans leur relation amoureuse au cours des 12 derniers mois;avoir un indice de risque de décrochage scolaire élevé. En définitive, bien que les résultats indiquent certaines disparités selon la langue d’enseignement, française ou anglaise, tous les jeunes du secondaire peuvent être aux prises avec des problèmes de santé mentale ou faire face à des situations plus délétères pour leur bien-être.