Aînés Les petits oublis : Les joies, les défis et la communauté du vieillissement en 2025 Erica Botner février 19, 2025 Aînés Aînés Les petits oublis : Les joies, les défis et la communauté du vieillissement en 2025 Vieillir est un parcours dynamique rempli de joies et de défis. Les aînés vivent plus longtemps, restent engagés dans leur communauté et apprennent à naviguer dans un paysage en constante évolution concernant les soins de santé et les services de soutien. L’article de blog suivant, écrit par Gina Lavine, coordonnatrice de l’Initiative de bien-être pour aînés (SWI) au Centre d’accès pour services en anglais (CASE), explore ce que signifie vieillir en 2025, en mettant en évidence les droits, les opportunités et les expériences qui façonnent la vie des aînés d’expression anglaise au Québec. Grâce à des activités significatives d’éducation à la santé, de promotion de la santé et à la réduction de l’isolement social, l’organisme dans l’Initiative de bien-être pour aînés du CHSSN (SWI) continue d’avancer vers un avenir où tous les aînés pourront vieillir dans la dignité et avec du soutien. Les petits oublis : Les joies, les défis et la communauté du vieillissement en 2025 Vieillir est une aventure. Elle est pleine de sagesse, de résilience et, oui, de ces fameux petits oublis ». Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment d’être un aîné en 2025 ? Au-delà des trous de mémoire occasionnels, être un aîné aujourd’hui s’accompagne de droits, de responsabilités et d’une expérience communautaire en constante évolution. Et soyons honnêtes, certains de ces trous de mémoire constituent le meilleur des divertissements ! Être un aîné en 2025 : Droits et réalités En 2025, les aînés vivent plus longtemps, en meilleure santé et jouent un rôle actif dans leur communauté. Grâce aux progrès des soins de santé et de la technologie, vieillir sur place est devenu une option plus viable pour beaucoup. Les aînés ont droit à des soins de santé de qualité, à des services de soutien et à l’accès à des programmes communautaires qui améliorent leur bien-être. Les gouvernements et les organismes continuent à travailler sur des politiques qui protègent les aînés de l’âgisme, de la maltraitance et de l’exploitation financière, afin qu’elles puissent vivre dans la dignité et l’indépendance. En même temps, il y a des obligations. De nombreuses aînés s’occupent de leur conjoint ou même de leurs petits-enfants, conciliant leur santé personnelle et les besoins de leur famille. Certains restent actifs sur le marché du travail, par nécessité ou par choix, et s’adaptent à un monde où le travail à distance et la culture numérique sont de plus en plus essentiels. Et, bien sûr, il y a les réalités humoristiques. Qui n’est jamais entré dans une pièce en oubliant pourquoi il s’y trouvait ? ou n’a jamais passé dix minutes à chercher ses lunettes qui étaient sur le dessus de sa tête ? (Point bonus si vous avez déjà cherché votre téléphone tout en parlant dessus !) Les « petits oublis » sont souvent considérés comme des trous de mémoire, mais en réalité, ils font partie de l’expérience humaine à tout âge. Parfois, ils donnent lieu aux meilleures histoires ! CASE : Une communauté qui transforme des vies L’un des plus grands changements dans ma propre vie d’aînée a été ma participation à CASE (Centre for Access to Services in English). En tant que coordinatrice du bien-être des aînés, j’ai vu de mes propres yeux comment CASE a transformé des vies, y compris la mienne. CASE offre aux aînés un espace gratuit pour parler, établir des liens et trouver un sentiment d’appartenance. Qu’il s’agisse de clubs de lecture, de soirées d’artisanat, d’ateliers de bien-être ou de sorties sociales, les activités sont plus que de simples événements, ce sont des lignes de vie. L’un des exemples les plus frappants est celui de Phyllis, un membre qui a trouvé une nouvelle énergie grâce aux programmes de CASE. Elle a commencé à participer à nos activités de bien-être pour les aînés, s’est fait des amis proches, s’est portée volontaire dans diverses activités et est devenue une contributrice sérieuse à notre blog ! Tout le monde apprécie le talent d’orateur de Phyllis et elle joue désormais un rôle clé dans l’accompagnement des nouveaux arrivants au sein du groupe. Et n’oublions pas ses fameuses répliques qui se terminent toujours par une expression canadienne – sa dernière en date ? « What a great activity, eh ? » Pour moi, la coordination de CASE a été une expérience révélatrice. J’ai vu des personnes âgées redécouvrir leurs passions, nouer des amitiés profondes et acquérir la confiance nécessaire pour s’exprimer et défendre leurs intérêts. Cette expérience a également changé ma vision personnelle du vieillissement. Vieillir ne signifie pas ralentir – il s’agit de changer d’objectif, de trouver de nouvelles façons de contribuer et d’embrasser chaque moment avec humour et grâce. Et, bien sûr, de rendre compte que les siestes ne sont plus facultatives, mais qu’elles font partie intégrante de l’emploi du temps quotidien ! Rire de tout cela S’il est une chose que j’ai apprise, c’est que le rire est vraiment le meilleur des remèdes. Qu’il s’agisse de partager des histoires d’erreurs stupides, de jouer à des jeux lors de nos réunions de seniors ou simplement de se remémorer le « bon vieux temps » (qui semble s’améliorer à chaque fois), l’humour est ce qui nous permet de continuer à vivre. Alors, à tous mes collègues aînés : profitez de vos « petits oublis”. Profitez de la sagesse, des bizarreries et des opportunités qui accompagnent cette étape de la vie. Et si vous vous demandez un jour pourquoi vous êtes entré dans une pièce, souriez, retournez-vous et dites : « Eh bien, je devais avoir une bonne raison ! Et si jamais vous trouvez la télécommande de votre téléviseur dans le réfrigérateur… eh bien, faites avec. La vie est trop courte pour ne pas rire ! Un remerciement spécial au CHSSN et à ses donateurs Une mention spéciale est également attribuée au Réseau communautaire de santé et de services sociaux (RCSSS/CHSSN) pour ses efforts continus visant à améliorer l’accès aux services sociaux et de santé pour les communautés d’expression anglaise du Québec. Le RCSSS/CHSSN renforce les réseaux communautaires, favorise les partenariats avec le système de santé publique et finance des initiatives visant à promouvoir le bien-être des Québécois d’expression anglaise. Son travail porte sur des questions essentielles telles que le vieillissement, la santé mentale, la prévention des maladies chroniques et l’isolement social, en veillant à ce que notre communauté linguistique minoritaire reçoive des services de santé équitables Grâce à leur soutien, CASE a pu offrir des programmes et des ressources utiles aux personnes âgées, leur permettant ainsi de vivre une vie plus saine et mieux connectée. Leurs contributions font une réelle différence et je leur suis vraiment reconnaissante de leur engagement envers notre communauté. Merci pour tout ce que vous faites ! Partagez cette page Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email